Concert au Luxembourg - Orelsan en maître de la fête à la Rockhal

«Est-ce que vous avez les bases? Je ne suis pas sûr», envoyait Orelsan, en mode défi. Rien de tel pour chauffer les fans sur «Basique», qui lançait la soirée. En ouverture, le rappeur avait interprété «San» sur fond de décor urbain, hissé sur une scène suspendue, qui laissait ensuite apparaître ses musiciens. Si les moyens sont bien plus importants, le Caennais n'a pas changé. Drôle, sympathique et plus à l'aise que jamais. Simple, presque basique.

Razzia pour Orelsan et le rap français

Des dates en Amérique du Nord, des Zénith et des Arena pleins à craquer, la dernière tournée d'Orelsan est un triomphe. Avec 500 000 exemplaires de «La fête est finie» vendus, et trois Victoires de la musique, le rappeur de 36 ans joue désormais dans la cour des grands.

Il s'amusait, se faisait plaisir

Jeudi soir au Luxembourg, son troisième album était à la fête, avec le mélancolique «La pluie» ou le sombre «Zone». Mais aussi avec l'hilarant «Fête de famille», l'émouvant «Tout va bien» ou avec sa chanson d'amour «Paradis».

Orelsan présentait longuement ses musiciens, s’éclatait sur «Christophe». Il s'amusait, se faisait plaisir. Le Français naviguait entre ses trois albums, jouait avec son flow sur «Jimmy Punchline», optait pour l'emphase sur «Le Chant des Sirènes» et un dispositif hollywoodien sur «Raelsan». «San, ça veut dire Monsieur» rappait Aurélien Cotentin. Appelez-le Monsieur Aurélien.

(L'essentiel/Cédric Botzung)</a>

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