Concert au Luxembourg - Cake a servi ses indémodables ritournelles

«Si vous venez d'arriver et que vous comptiez esquiver la première partie, pas de bol, c'est nous», balançait, goguenard, John McCrea, en préambule de «Sinking Ship», la nouvelle chanson des Américains, dévoilée à la fin de l'année dernière. Un morceau rempli de désillusion mais joyeux, illustrant parfaitement la philosophie du groupe de Sacramento. Un nouvel album est d'ailleurs attendu pour cette année, huit ans après le précédent.

Car nos Californiens aiment faire les choses à leur rythme. Ils s'accordaient d'ailleurs un entracte après 45 minutes de concert, pour mieux reprendre ensuite. Véritable artisans de la scène indie, Cake se joue depuis ses débuts des codes de l'industrie du disque. Mais sans jamais négliger le show. Comme à son habitude, John McCrea, béret et barbe blanche, multipliait les interventions, parfois un peu trop longues, mais il faisait rire le public. Et offrait un arbre à une fan, une sympathique tradition.

La formation était arrivée sur scène dans une ambiance digne d'un match de boxe, avant d'attaquer son hit «Frank Sinatra», acclamée par ses fans. L'indie-rock à la cool de Cake, nappé de folk et de trompettes mariachi, ne se démodait pas. À l'image d'une salle de l'Atelier affichant complet. Et des classiques, comme la reprise de «I Will Survive», que le groupe nous avait réservés pour la fin. Ou encore de «Wheels» et sa ritournelle, du nostalgique «Mexico» ou du rythmé «Never There». Entrée, plat et dessert, et même un trou normand, ou Californien, Cake a su gâter ses fans.

(Cédric Botzung/L'essentiel)</a>

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