Concert à l'Atelier - Royal Blood, l'essence même du rock
Si le rock britannique a quelques difficultés à retrouver un second souffle ces dernières années, après l’euphorie du début des années 2000, Royal Blood a le mérite d’apporter un peu de sang neuf. Vendredi, le millier de fans qui avait investi l’Atelier était chaud bouillant, et son sang n’a fait qu’un tour à l’arrivée de Mike Kerr et Ben Thatcher sur scène.
Le premier se saisissait de sa basse tandis que le second s’installait derrière sa batterie. Difficile à croire qu’ils n’étaient que deux, avec le boucan d’enfer qu’ils parvenaient à faire. Le duo de Brighton débutait son set par «Where Are You Now?», avant d’enchaîner sur l’ultra efficace récent single «Lights Out». Rock brut, énergie animale, Royal Blood revenait à l’essence même du rock, et faisait trembler l’Atelier.
Ben Thatcher fracassait ses fûts, lâchant un gros solo sur «Little Monster», tandis que Mike Kerr parvenait totalement à éclipser l’absence de guitariste, par un jeu faisant sonner sa basse comme une guitare, avec des riffs dingues à la clé. Changeant régulièrement d’instrument, Mike s’installait même brièvement au clavier sur «Hole in Your Heart».
«Laissez-moi vous présenter le reste du groupe!» lâchait Mike Kerr devant un public hilare, en réclamant une acclamation pour son acolyte, Ben Thatcher. Et ce dernier de se fendre d’une anecdote sur sa jambe gauche blessée la veille. Pas de quoi empêcher le duo de mettre le feu à l’Atelier, avec un final monstrueux. Malgré un set court d’environ 70 minutes, Royal Blood a redéfini le sens du mot rock’n’roll, vendredi.
(Cédric Botzung/L'essentiel)</a>
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