Festival en France - Le Cabaret vert défend «l'âme» des Ardennes

«On vient entre copains pour la musique, l'ambiance, la bouffe locale et la bière : c'est un rituel», sourit Olivier, 28 ans et 11 éditions du festival au compteur, accompagné de sa «mascotte», une petite peluche sanglier prénommée «Francis». Emblème des Ardennes, le cochon forestier est présent partout dans le département, jusque sur une aire d'autoroute où trône «Woinic», sa version géante.

Le Cabaret vert n'a jamais cherché à gommer ces particularités identitaires, misant autant sur la qualité de sa programmation musicale - Justice, Cypress Hill, London Grammar, Catherine Ringer entre autres cette année - que sur ses racines pour perdurer. «Nous sommes sur une terre qui a une âme et les Ardennais sont des gens de caractère et chaleureux», affirme Julien Sauvage, fondateur et directeur du festival, qui rappelle que la promotion du département est «l'unique objet» de sa création.


Plus près de la Belgique que de la Champagne

Dans les allées parsemées de fleurs géantes lumineuses et de stands en bois colorés, à deux pas du camping du festival, le public converge irrémédiablement vers les buvettes, confronté au difficile choix entre des bières ardennaises aux noms évocateurs : «Cuvée d'Arthur», «Oubliette» ou «Margoulette». On est plus près de la Belgique que de la Champagne. «J'ai fait le Cabaret vert l'année dernière et j'ai adoré l'ambiance, les gens très ouverts et le côté écolo, donc j'ai décidé de revenir comme bénévole», confie Claire, 23 ans, venue de Lille pour être serveuse pendant quatre jours.

Selon l'association Flap, organisatrice de l'événement carolomacérien (de Charleville-Mézières), 68% des festivaliers ne sont pas des Ardennais. Le Cabaret vert est ainsi passé de 10 300 spectateurs à son lancement en 2005 à 94 000 personnes en 2016, espérant cette année se rapprocher de la barre symbolique des 100 000 festivaliers, sans se départir de son état d'esprit originel. «Nous refusons presque tous les produits issus de l'industrie agro-alimentaire, nos bières proviennent de brasseries indépendantes et nos soft font en moyenne 20 à 30 km pour venir sur place», énumère M. Sauvage.


(L'essentiel/AFP)</a>

0 Commentaires

Vous venez de publier un commentaire sur notre site et nous vous en remercions. Les messages sont vérifiés avant publication. Afin de s’assurer de la publication de votre message, vous devez cependant respecter certains points.

«Mon commentaire n’a pas été publié, pourquoi?»

Notre équipe doit traiter plusieurs milliers de commentaires chaque jour. Il peut y avoir un certain délai entre le moment où vous l’envoyez et le moment où notre équipe le valide. Si votre message n’a pas été publié après plus de 72h d’attente, il peut avoir été jugé inapproprié. L’essentiel se réserve le droit de ne pas publier un message sans préavis ni justification. A l’inverse, vous pouvez nous contacter pour supprimer un message que vous avez envoyé.

«Comment s’assurer de la validation de mon message?»

Votre message doit respecter la législation en vigueur et ne pas contenir d’incitation à la haine ou de discrimination, d’insultes, de messages racistes ou haineux, homophobes ou stigmatisants. Vous devez aussi respecter le droit d’auteur et le copyright. Les commentaires doivent être rédigés en français, luxembourgeois, allemand ou anglais, et d’une façon compréhensible par tous. Les messages avec des abus de ponctuation, majuscules ou langages SMS sont interdits. Les messages hors-sujet avec l’article seront également supprimés.

Je ne suis pas d’accord avec votre modération, que dois-je faire?

Dans votre commentaire, toute référence à une décision de modération ou question à l’équipe sera supprimée. De plus, les commentateurs doivent respecter les autres internautes tout comme les journalistes de la rédaction. Tout message agressif ou attaque personnelle envers un membre de la communauté sera donc supprimé. Si malgré tout, vous estimez que votre commentaire a été injustement supprimé, vous pouvez nous contacter sur Facebook ou par mail sur feedback@lessentiel.lu Enfin, si vous estimez qu’un message publié est contraire à cette charte, utilisez le bouton d’alerte associé au message litigieux.

«Ai-je le droit de faire de la promotion pour mes activités ou mes croyances?»

Les liens commerciaux et messages publicitaires seront supprimés des commentaires. L’équipe de modération ne tolérera aucun message de prosélytisme, que ce soit pour un parti politique, une religion ou une croyance. Enfin, ne communiquez pas d’informations personnelles dans vos pseudos ou messages (numéro de téléphone, nom de famille, email etc).

Let's block ads! (Why?)

Festival en France - Le Cabaret vert défend «l'âme» des Ardennes

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Sortie musicale - Le génial Bon Iver sort des ténèbres avec «i,i»

Concert au Luxembourg - «Oh Djadja», Aya Nakamura a vu grand à la Rockhal

NBA - Quand LeBron James décide de se mettre au rap