Amir - «La bienveillance du public m'a poussé à me lâcher»

«Addictions» est sorti alors même qu'«Au cœur de moi» cartonne encore. C'est d'ailleurs avec son premier essai, disponible depuis le 29 avril 2016 et multiple disque de platine, qu'Amir passera près du Luxembourg pour se produire au Théâtre de Thionville le 30 novembre.

Amir, on ne vous attendait pas de sitôt dans les bacs?

Ma maison de disques non plus. En réalité, j'ai commencé à travailler sur cet album deux semaines après la sortie du premier. Puis j'ai continué pendant ma tournée. Lorsque le label a vu l'avancement du projet, il s'est senti un petit peu obligé de le publier (grand éclat de rire).

Son écriture a été simple?

Oui. Bien plus que pour le premier, qui était comme une bouteille à la mer. Là, je savais à qui je m'adressais. J'étais donc confiant et serein. De plus, j'ai conçu cet album en grande partie alors même que j'étais sur la route. La bienveillance de mon public me rassurait et me poussait à me lâcher.

Avec quelles conséquences?

Ça m'a permis d'être plus ouvert, d'aborder des thèmes, comme l'amour ou la société, que je n'avais pas osé évoquer sur «Au cœur de moi».

Vous vous étiez mis des contraintes?

Quelques-unes. L'amour, par exemple, je m'étais interdit d'en parler. Je sortais de «The Voice». J'avais peur que les gens disent «c'est un crooner, il ne chante que sur l'amour» parce c'est ce que je faisais dans l'émission TV.

En parlant d'amour, vous chantez avec votre épouse sur «Idéale idylle».

Ce n'était pas prévu. Je désirais un duo sur «Addictions». Cette chanson était celle qui s'y prêtait le mieux. Lors de la conception de sa maquette, qui ne devait être qu'un exemple à envoyer à des chanteuses que j'aimais beaucoup, j'ai demandé à ma femme de poser sa voix. Mon équipe a trouvé le résultat tellement magnifique qu'on l'a gardé.

Amir «États d'amour»

(L'essentiel)</a>

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