Nouvel album - Orelsan ne veut plus qu'on lui fasse sa fête

«J'aimerais bien qu'on ne me ressorte pas des trucs que j'ai faits il y a dix ans». Orlesan, figure désormais incontournable du rap français, s'attendait à une promotion sans problème pour «La fête est finie», sorti ce vendredi. Pas de querelle à l'horizon, ni de raison d'en voir naître une dans les paroles des 14 titres. Jusqu'à cette Une des Inrocks du 11 octobre, sur laquelle son nom est apparu à côté de Bertrand Cantat.

L'ancien leader de Noir Désir, condamné pour avoir donné la mort en 2003 à sa compagne Marie Trintignant après une violente dispute, évoquait son propre album solo. Cette couverture a suscité un tollé auprès de certains responsables politiques et féministes, notamment l'ancienne ministre des Droits des femmes Laurence Rossignol, qui a tweeté: «Réunir sur une même couverture Cantat et Orelsan il fallait oser. Honte à ce magazine».

«Il y en aura toujours pour aller chercher la petite bête»

Un message largement relayé. Le rappeur a vu revenir au galop le scandale qu'avait suscité sa chanson «Saint-Valentin» (2006) et ses paroles: «Ferme ta gueule ou tu vas te faire marie-trintigner». Jugé pour «provocation à la violence», il avait été relaxé au nom de la liberté d'expression début 2016. Orelsan, qui avait été déprogrammé en 2009 des Francofolies après une polémique concernant une autre chanson, a plutôt mal vécu ce nouvel épisode.

«Je sors mon 5e album, entre-temps j'ai fait un film ("Comment c'est loin"). Quoi que je fasse, il y en aura toujours pour aller chercher la petite bête. Mais je ne veux pas alimenter la discussion», dit-il. «J'ai bien conscience que c'est comme ça pour tout le monde, avec Twitter, les réseaux sociaux. Ce sont des buzz, ils durent deux jours et retombent aussi vite», poursuit le rappeur normand, ajoutant: «dans "San" qui ouvre le disque, je dis: "Le monde est un PMU/Où n'importe qui donne son mauvais point de vue/Où la télé passe des infos déjà vues/Et la radio joue des sons qu'on n'écoute même plus"».

(L'essentiel/AFP)</a>

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