Concert au Luxembourg - London Grammar a su envoûter ses fans
De London Grammar à The XX, en passant par James Blake ou Sampha, la nouvelle génération dorée britannique a placé les silences au cœur de sa musique. Une épure qui confère encore davantage d'intensité a l'émotion véhiculée par ces groupes. Et London Grammar, par le chant de l'envoûtante Hannah Reid, épaulée par Dominic «Dot» Major aux claviers et percussions et par Dan Rothman à la guitare, illustre bien cette tendance.
Le trio de Nottingham a intitulé son nouvel opus «Truth is a Beautiful Thing» (la vérité est une chose noble). Hannah s'installait au piano pour interpréter le très aérien morceau du même nom, ainsi que l'orageux «Hell to the Liars» (L'enfer pour les menteurs).
Fin de set plus enlevée
Et sur scène, le trio ne ment pas. L'émotion, portée par cette voix magnifique, était palpable à chaque chanson, et surtout sur «Stay Awake» ou «Hey Now». Les 3 000 fans, qui savaient qu'ils n'étaient pas venus pour danser, appréciaient.
Et pourtant, devant une scénographie minimale, en phase avec l'univers des Britannique, la version enchaînée de l'envoûtant «Flickers» avec «Help Me Lose My Mind», un titre sur lequel Disclosure avait invité le trio, annonçait quelque chose. En l'occurrence une fin de set plus enlevée, entre la reprise de «Nightcall», une version rythmée de «Wasting My Young Years» et explosive de «Metal and Dust» en rappel.
Si le second avait moins convaincu, la magie London Grammar opère toujours sur scène.
(Cédric Botzung/L'essentiel)</a>
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