Bad buzz - Netflix se défend d'espionner ses abonnés
Le community manager de Netflix pensait être drôle, il se retrouve empêtré dans une situation qui l'a complètement dépassé. Tout a commencé avec un tweet en apparence innocent lundi. «Aux 53 personnes qui ont regardé «A Christmas Prince» quotidiennement durant ces 18 derniers jours: qui vous maltraite?», était-il écrit. Rigolo, oui, mais préoccupant aussi.
Plusieurs internautes ont vu dans ce message la reconnaissance par le géant américain qu'il espionne ses abonnés. «Est-ce que quelqu'un d'autre trouve inquiétant que Netflix utilise les données de ses clients pour faire de l'humour? On se demande quels autres employés utilisent ces données et dans quelle mesure l'entreprise les anonymise ou les propose à d'autres», s'est demandée la journaliste Kim Zetter, sur Twitter, suivie de plein d'autres personnes.
Ces réactions ont obligés le service de vidéo à la demande à réagir dans un communiqué. «La confidentialité de ce que regardent nos abonnés est importante pour nous. Cette information représente des tendances de visionnage et non pas des informations sur des individus», a écrit Netflix. Reste que ce n'est pas la première fois que l'entreprise agit de la sorte, comme le rappelle le site d'«Entertainment Weekly». Il y a quelques jours, elle avait indiqué qu'un de ses abonnés avait regardé le film «Bee Movie: Drôle d'abeille» 357 fois, en 2017.
To the 53 people who've watched A Christmas Prince every day for the past 18 days: Who hurt you?— Netflix US (@netflix) 11 décembre 2017
Does anyone else find it concerning that @netflix is datamining subscriber viewing records for laughs? Makes you wonder what other ways staffers are using this data and to what level the company is anonymizing it or making it available to others. https://t.co/Ll3ViNVs5d— Kim Zetter (@KimZetter) 11 décembre 2017
(L'essentiel/jfa)</a>
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