Rock - Triggerfinger: «Sortir de notre zone de confort»

Triggerfinger

Ce soir, 20 h, à l’Atelier, à Luxembourg-Ville.
Entrée: 27 euros. </span> </span>

Ruben (chanteur/guitariste), Paul (bassiste) et Mario (batteur): C’est ce qui le rend intéressant, car on raconte une histoire de colosse, cela fait automatiquement allusion à l’opposé, au minuscule. On peut l’aborder des deux côtés, et jouer avec ça. C’est ce que nous avons essayé de faire musicalement, de sortir de notre zone de confort.

Était-ce l’idée pour ce nouvel album?

L’idée de départ était de nous lancer un défi. Nous savions ce dont nous étions capables, et nous voulions aussi envisager autre chose. Nous ne savions pas sur quoi cela aboutirait. Nous avons ouvert des portes et nous sommes heureux du résultat.

Vous avez passé six semaines à Santa Monica pour enregistrer l’album. La Californie est-elle l’endroit ideal pour les groupes de rock?

Nous étions à Los Angeles pour enregistrer le précédent, car le producteur Greg Gordon y vivait. C’était aussi le cas de Mitchell Froom. C’était plus facile, et c’est aussi une bonne chose d’être loin de la maison, où les distractions sont trop nombreuses, pour pouvoir se concentrer sur le disque. Mitchell a une façon de travailler différente. Avec lui, on fait des journées plus courtes mais continues, c’est très intéressant.

Pourquoi avoir choisi ce producteur?

Mitchell Froom a toujours présent dans nos collections de disques. De Paul McCartney à Elvis Costello, il a toujours eu un rôle à jouer. Nous écoutons beaucoup de musique, nous avons de nombreuses influences, et nous avions envie d’explorer. Nous sommes allés le voir à Los Angeles et nous étions très heureux qu’il ait accepté.

Comment s’est passée la collaboration?

En tant que batteur, il m’a offert des opportunités que j’ai pu saisir. Parfois, cela déstabilisait, car ça vous fait sortir de votre zone de confort, mais au final, ça a fonctionné! Il était vraiment force de proposition, et apportait des solutions.

Avez-vous modifié votre façon de travailler?

Nous avons plus ou moins commencé de la même manière, avec des démos enregistrées dans notre studio. Et nous avons désormais du très bon matériel, micros ou pré-amplis. Du coup, le son est excellent, et cela nous permet de coller au mieux à l’idée de départ. Après l’idée était de tout réenregistrer ensuite à Santa Monica.

Vous avez commencé une grande tournée européenne. Pas trop de pression?

Nous avons d’abord fait quelques petites dates, pour tester. La tournée a véritablement débuté en octobre. C’est motivant de jouer les nouveaux morceaux à quatre sur scène, cela change tout. C’est aussi un défi. Avec trois shows complets à Bruxelles, et aussi à Amsterdam. Et sur la tournée, un quatrième musicien nous accompagne, un claviériste ou un guitariste supplémentaire.

(Propos recueillis par Cédric Botzung/L'essentiel)</a>

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