Concert au Luxembourg - Le folk en apesanteur de Ben Howard

Ben Howard est un artiste qui ne regarde pas en arrière. Découvert en 2011 grâce au folk enjoué de «Only Love», le Britannique de 31 ans a, semble-t-il, déjà rangé cette chanson dans l'armoire aux souvenirs, ne la proposant pas à ses fans, ce dimanche. De retour en juin dernier avec «Noonday Dream», le Londonien a opté pour une véritable prise de risque artistique, ce troisième album studio proposant des titres plus longs, et souvent plus difficiles d'accès.

C'est d'ailleurs ce dernier opus que Ben Howard mettait à l'honneur, avec des morceaux qui s'étiraient, évoluant tout en finesse, à l'image de «A Boat to an Island on the Wall». L'Anglais avait débuté son concert assis, de profil, au milieu de ses huit musiciens, parmi lesquels on comptait une section de cordes. Il se fondait dans le collectif, ne cherchant pas les projecteurs.

Habité par sa musique, le beau gosse se réfugiait derrière elle, caché sous sa casquette, n'ouvrant guère la porte à la communication. Planant et atmosphérique, son folk se parait parfois de rythmes plus épais, comme sur «Someone in the Doorway», et de quelques nappes et beats électro. Avec son chant parfois murmuré, et des titres en acoustique, Ben Howard offrait un univers intimiste, aride mais aussi fascinant, à l'image de «Nica Libres At Dusk», ponctuant le set.

(Cédric Botzung/L'essentiel)</a>

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