Concert au Luxembourg - Orelsan: «C'est dur de rester sur la vague»

Concert d'Orelsan

Ce jeudi 18 octobre, à la Rockhal, dès 19h. </span> </span>

Orelsan: Oui, et ça me plaît vraiment, d’autant que l’on a préparé un show en conséquence. Avant, je tournais beaucoup dans des salles de 1 500 personnes, et là, c’est différent. On ne voit pas toujours bien quand on est loin, il nous fallait un truc un peu balèze. Et j’aime bien les concerts un peu grandiloquents à l’américaine.

Comment s’est passée, à ce propos, la tournée américaine?

On a joué aux États-Unis et au Canada, où nous avons fait six dates. Nous avons joué dans des plus petites salles, c’était cool, on était proches des gens.

Depuis 2009, l’ascension a été impressionnante, «La fête est finie» est disque de diamant. Comment l’expliquez-vous?

Je ne sais pas. Je n’aime pas faire la même chose, j’aime me renouveler, en gardant la même base. Je parle des choses qui m’arrivent au moment où j’en suis dans ma vie. Quand je me mets sur un album, je le fais à fond. Mais sinon, il y a aussi une partie de chance.

Vous avez pris votre temps entre «Le chant des sirènes» et «La fête est finie». N’avez-vous pas eu peur de ne plus avoir la cote?

Oui, car ça va vite. En deux ou trois ans, les générations changent. Le rap, c’est une musique de mouvement, c’est dur de rester sur la vague. C’est vrai que ça fait assez peur. Mais je suis content de me dire que des ados m’écoutent. J’aime être actuel, je ne suis pas si vieux.

Le projet a obtenu une adhésion massive et a été validé par l’industrie. Comment vivez-vous ce nouveau statut?

Ça change évidemment, avec la popularité il y a des choses différentes. Mais je l’ai un peu cherchée. Donc je le vis bien.

Sur «Tout va bien», vous vous adressez à un enfant, sur «Notes pour trop tard», à vous-même, adolescent. La paternité vous travaille-t-elle?

Si ça me travaille. Beaucoup de gens autour de moi en ont ou commencent à avoir des enfants. À un moment, on se pose des questions, mais je m’en rapproche petit à petit. Alors que j’aurais répondu quelque chose de très différent il y a quatre ans.

Avoir un public qui vieillit en même temps que soi n’est plus l’apanage du rock. Est-ce une bonne nouvelle?

Oui, c’est super. Le rap connait un peu la même évolution que le rock. C’est une musique qui a mis du temps à s’implanter, et qui est devenu ultrapopulaire, au point où on se demande s’il va y avoir une autre musique.

Écoutez-vous toujours beaucoup de rap français?

Oui, j’écoute presque tout ce qui sort. Je suis assez curieux, et aujourd’hui c’est dur de passer à côté. Mais quand je suis en studio, j’évite d’écouter les sons du moment. Je n’ai jamais écouté autant de rap français que ces dernières années. C’est varié, il y en a pour tout le monde.

(L'essentiel/Recueilli par Cédric Botzung)</a>

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