Festival au Luxembourg - Les nouveaux talents ont brillé au Sonic Visions
«Il fait froid, mais vous n’avez pas eu la flemme de sortir, ça fait plaisir!», lançait Angele à son public. La sensation belge se fendait par là-même d’un clin d’œil à l’un des titres de son album. L’étape luxembourgeoise était la troisième de sa tournée et, malgré une voix manquant parfois d’épaisseur, la chanteuse de 22 ans, épaulée par un batteur et un claviériste, emballait par son énergie, devant des fans scandant ses paroles.
De l’énergie, il n’en manquait pas non plus à Eddy de Pretto. Le Français a pris de l’ampleur ces derniers mois, et il était dans son élément sur scène. Aux côtés de son batteur, il imposait une vraie présence, proposant sa formule mélangeant les codes du rap avec ceux de la chanson française («Random»). Mais le phénomène de la soirée était à admirer sur une petite scène. Véritable réincarnation de Jeff Buckley, Tamino arrêtait le temps sur la Massenoire Stage. Yeux mi-clos, vêtu de noir, habité par sa musique, minutieux sur ses réglages, le jeune Flamand envoûtait avec une voix d’une pureté rare, impressionnante dans les graves comme dans les aigus.
À noter aussi la belle prestation du luxembourgeois Bartleby Delicate, projet solo du leader de Seed to Tree, lors d’une seconde soirée d’un festival qui a choisi de mettre à l’honneur des nouveaux talents en pleine ascension ces derniers mois.
(Cédric Botzung/L'essentiel)</a>
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