Interview - Typh Barrow: «J'ai été biberonnée à la soul»
Ce vendredi à 19h30 à la Kulturfabrik, à Esch-sur-Alzette. Ouverture des portes à 19h. Places à 25 euros en caisse du soir. </span> </span>
Typh Barrow: Je crois que je n’en ai jamais vraiment pris conscience. En fait, je ne me suis jamais laisée le choix, c’est une vocation. Je ne me suis pas démontée, il y avait un besoin de m’exprimer.
Avez-vous baigné dans la musique?
Mon père est le grand mélomane de la famille, il nous a éduqué l’oreille avec ses vinyles que j’ai beaucoup écouté. La découverte de Stevie Wonder a été un véritable choc. J’ai été biberonnée à la soul, même si j’ai une éducation musicale plurielle, du jazz au blues.
Comment s’est passée la collaboration avec Dimitri Tikovoi et François Leboutte pour «Raw»?
François, mon manager et producteur, a fait toute la direction artistique de l’album. On a défini ensemble la matière première de ce disque, pour qu’il soit très organique, comme la soul des sixties. Nous sommes allés enregistrer à Abbey Road, dans les conditions de l’époque, sur des instruments et micros vintage. Dimitri a travaillé avec Placebo, Feist, Moby. Il ressemble à Kurt Cobain, et quand je l’ai rencontré, je me suis demandé si ça allait accrocher. Il m’a mise à l’aise en me sortant de ma zone de confort. Puis nous l’avons finalisé à Bruxelles.
L’album a su trouver son public, puisqu’il s’est classé premier dès janvier en Belgique.
C’était fou! On a mis du temps à faire cet album, et on s’est dit qu’on ne voulait pas chercher à faire un truc tendance. Et que ça plaise, c’est le bonheur.
Vous reprenez «Quand on n’a que l’amour» de Jacques Brel sur scène. Comment fait-on pour s’attaquer à un tel monument?
C’est une des premières fois où je chantais en français, et on avait fait un hommage à Brel à Bruxelles. J’ai interprété cette reprise avec Maurane, qui est partie le lendemain. Mais je reprends très souvent ce morceau sur scène.
(Recueuilli par Cédric Botzung)</a>
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