Concert au Luxembourg - «Les machines me sortent de ma zone de confort»
L’essentiel: Vous sortez votre premier album avec SYML. Quel effet cela fait-il?
SYML: Ça fait du bien, c’est motivant. Le projet est né il y a maintenant trois ans, et même si les règles de l’industrie musicale ont changé, je me devais de sortir un album.
Comment avez-vous travaillé sur ce disque?
Je l’ai réalisé en grande partie seul, j’ai besoin de cela dans le processus de création. D’ailleurs j’ai mon home studio. Je peux collaborer, mais je dois pouvoir faire confiance au producteur, ou travailler avec des musiciens proches. J’ai pu prendre mon temps sur ce disque.
Vous faites partie du groupe Barcelona. À quel moment avez-vous senti le besoin de développer votre propre projet?
C’était devenu nécessaire. Je n’avais pas de véritable plan, juste l’envie d’écrire pour moi. Et l’opportunité s’est présentée. Et je fais toujours partie de Barcelona.
Vos derniers singles, «WDWGILY» et «The Bird» sont plus électroniques. À l’image de l’album?
C’est un des outils que j’ai utilisés, j’aime beaucoup les machines. C’était aussi une façon de me faire sortir de ma zone de confort.
On pense à James Blake à l’écoute de «WDWGILY». Est-il pour vous une influence?
Oui, c’est un génie, une grande inspiration. Il vient d’une autre planète.
Votre voix est très pure. Quand avez-vous pris conscience de son pouvoir?
Je chante depuis que j’ai 8/9 ans, mais c’est venu plus tard. J’ai étudié le piano classique, mais je me sentais limité. Alors qu’au niveau vocal, ce n’était pas le cas. Il m’a été assez facile de trouver ma voix.
«Where’s My Love» a été utilisé dans une série. Est-ce le meilleur moyen pour toucher un large public?
Cela dépend de la chanson, en réalité. Je suis partagé à ce sujet.
Comment transposez-vous votre univers sur scène?
J’ai commencé seul, mais maintenant nous sommes trois, avec un batteur et un bassiste/claviériste. Cette configuration nous permet d’être plus énergiques, et de jouer sur des festivals.
SYML Jeudi, 20h30, au Floor (Rockhal), à Esch-Belval. Entrée: 18/20 euros.
(Recueilli par Cédric Botzung/L'essentiel)
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