Concert au Luxembourg - «Nous sommes étonnés de jouer à Coachella»

«L’essentiel»: Vous avez joué partout dans le monde l’an passé. Comment cela s’est-il passé?

Tout cela s’est fait un peu au feeling. Nous sommes partis il y a deux ans jouer pour Hermès à New York, et nous avons vite organisé un autre concert et une première tournée d’une dizaine de dates a été planifiée là-bas. Nous en avons fait une seconde et une troisième tournée est prévue en septembre prochain. Grâce au streaming, nous avons aussi un public au Mexique, au Chili ou en Turquie. Ça a cassé la barrière entre la scène et le public. Ce sera la première fois pour nous au Luxembourg. Nous avons traversé plusieurs fois le pays sans jamais nous y arrêter.

Et vous repartez pour de nombreuses autres dates. Pas le temps de se reposer?

Non, d’autant que nous travaillons sur notre deuxième album en studio depuis six mois. Nous avons terminé les morceaux, et lancé une tournée qui a repris le 12 février. Et on repart jusqu’à septembre prochain. On arrive à combiner ces deux aspects.

Comment a évolué votre show?

Il s’est passé beaucoup de choses, car le groupe existe sur scène depuis 2013. Au début, c’était une formation instrumentale à cinq, puis notre chanteuse Flore est arrivée en 2015. Aujourd’hui, nous sommes plusieurs à chanter, nous avons changé la scénographie. Nous réarrangeons les morceaux sur scène, on essaye de pousser l’expérience au maximum.

Vous êtes même programmés à Coachella. Une consécration?

C’est vrai que peu de groupes français y sont programmés. On est à la fois étonnés et surpris. J’imagine qu’on jouera en plein cagnard l’après-midi sur une scène à taille humaine (rires). Ça fait surtout partie d’un long tour de plus d’un mois aux États-Unis. J’ai l’impression que quelque chose les attire chez nous, une fraîcheur ou une légèreté.

Il y a beaucoup d’influences dans votre. De quoi est constitué l’ADN de L’impératrice?

Il y a deux choses. On partage tous le même sens de l’émotion quand on compose, on essaye de mêler deux sentiments contraires, la joie et la mélancolie, et ça créé quelque chose d’assez particulier. On utilise la descente en quintes, à l’instar du compositeur Michel Legrand, il y a une certaine recherche du beau. On a tous une éducation musicale différente, il y a une vraie liberté et un dialogue.

La chanteuse Flore est arrivée après la formation du groupe. Qu’est-ce que cela a changé?

Ça a tout changé, on s’est mis à composer autour de la voix. Au départ, je voulais utiliser sa voix comme un instrument. Le format chanson est très difficile, et nous ne sommes pas un groupe très engagé, on a essayé de rester sur l’image et l’hédonisme, raconter des histoires.

Un deuxième album est-il en préparation?

Le deuxième album sera assez différent, car on a pris plus au sérieux l’écriture des textes. On s’est positionné sur un thème, que je ne dévoilerai pas pour l’instant, qui sera le fer de lance. J’ai l’impression qu’il y a une plus grande liberté, au niveau de l’harmonie et du voyage. On a appris à composer en fonction des lieux et des gens qu’on a rencontré. Je pense que de nouveaux morceaux sortiront d’ici Coachella.

La SF est aussi présente chez vous. Une forte source d’inspiration?

Ça l’est comme d’autres voyages, c’est très lié à notre utilisation de synthés des années 1970, c’est particulier. Ils étaient utilisés par Space ou Jean-Michel Jarre, avec ce côté cosmic disco. Par héritage, on s’est en beaucoup servi.

(Recueilli par Cédric Botzung/ L'essentiel)

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