France - Madonna arrive avec trois heures de retard
Il fallait prendre son mal en patience, samedi soir au Grand Rex, à Paris, pour apercevoir Madonna. Les 2 800 spectateurs du premier des douze concerts de la chanteuse dans la capitale ont dû patienter jusqu'à minuit tapante pour voir apparaître leur idole sur la scène du Grand Rex. Le show devait démarrer à 21h.
En cause, selon la production, des problèmes techniques imprévus, entraînés par l'incompatibilité de certains décors avec la scène de la célèbre salle parisienne où la star doit clôturer une tournée qu'elle a voulue au plus près de son public, dans des théâtres et cinémas aux États-Unis et en Europe.
«Elle voulait que tout soit parfait»
«Des tableaux ont dû être modifiés, entraînant de nouvelles répétitions. Madonna est vraiment très exigeante. Elle voulait que tout soit parfait pour cette première date parisienne. Elle a travaillé avec ses danseurs et musiciens jusqu'à 21h ce soir. Hier et avant-hier, elle avait déjà répété quatre heures à chaque fois», a confié un technicien.
Au terme d'un show certes irréprochable, Madonna a libéré son public, sans présenter d'excuses, un peu après 2h15 du matin, dimanche. La plupart se sont retrouvés sans transports en commun, à l'instar de Jonathan, 28 ans, habitant la grande banlieue parisienne.
«Je ne sais pas comment je vais rentrer chez moi, mais ça valait quand même le coup d'attendre. Le show était génial», a estimé le jeune homme, qui avait déboursé 221 euros pour un strapontin à l'orchestre. Les places oscillaient entre 85 et 385 euros. Malgré le retard technique, une première partie avec les seuls musiciens de Madonna en mode jazz lounge a été maintenue, sans compter un entracte de 30 minutes.
Danseuse, prisonnière, mère, chanteuse, sainte, pute, espionne, militante: Madonna est tout cela à la fois et bien plus encore dans ce spectacle le plus intimiste, engagé et probablement ambitieux de sa carrière, en résidence au Grand Rex à Paris jusqu'au 11 mars. Ces douze représentations boucleront ce «Madame X Tour», entamé à New York en septembre, passé par Chicago, San Francisco, Las Vegas, Los Angeles, Boston, Philadelphie, Miami, Lisbonne (qui lui a inspiré son dernier album) et Londres.
Jean-Paul Gaultier était présent
Pour cette première parisienne, Jean-Paul Gaultier, son couturier fétiche qui signe à nouveau pour elle une garde-robe toujours aussi provocante, était au premier rang. Madonna est venue s'asseoir à ses côtés au milieu du show, rendant hommage au styliste qui a annoncé récemment vouloir arrêter les collections.
«Réveillez-vous!», « Les artistes sont ici pour perturber la paix », une citation de l'écrivain noir et homosexuel James Baldwin, sont quelques-uns des slogans qui jalonnent le spectacle avec en cible la répression policière, les guerres, les armes en vente libre aux USA, le réchauffement climatique ou encore l'homophobie. Un gigantesque drapeau arc-en-ciel symbole LGBT enclenche la fin du show, juste avant la chanson «I Rise» avec laquelle Madonna et sa trentaine de danseurs, dont ses enfants, et musiciens quittent la salle poing levé, en traversant la salle du Grand Rex.
(L'essentiel/afp)
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